La France reste un pays riche. Et pourtant, en matière de bénévolat et de philanthropie, notre pays se situe à un niveau tout juste honorable. En 2015, les dons et legs aux associations et fondations ont plafonné et représentent environ 7,5 milliards €, soit 0,3% du PIB contre plus de 1% au Canada et plus de 1,5% aux Etats-Unis.
Si aux États-Unis, Bill Gates et Warren Buffett ont lancé il y a quelques années le “giving pledge” (promesse de don) par lequel 170 personnes très fortunées se sont engagées à donner à des associations sans but lucratif 50% de leur fortune, une telle promesse repose sur un environnement juridique et fiscal différent du nôtre. Le système français permet, au travers des dispositions existant en matière d’impôt sur le revenu, d’impôt sur la fortune immobilière et de droits de succession, d’apporter une contribution plus significative qu’elle ne l’est aujourd’hui aux associations et fondations.